Le gouvernement a pris la décision de prolonger le système souple de chômage temporaire d’un trimestre suite aux demandes des organisations d’employeurs. Les entreprises pourront donc continuer à utiliser le système souple de chômage temporaire « corona » en place depuis plusieurs mois (sans avoir à remplir certaines conditions). Il peut s’agir d’une suspension totale du contrat de travail ou d’une suspension partielle (le travailleur continue à travailler pendant un ou plusieurs jours).
Pour cela, il vous suffit de faire une simple déclaration via un scénario DRS 5, dans lequel le « coronavirus » doit être mentionné comme la raison de la force majeure. Si vous avez déjà introduit une demande de chômage temporaire pour raisons économiques, vous pouvez passer au chômage temporaire pour force majeure « corona » par le biais de la déclaration.
Le travailleur peut, quant à lui, demander une allocation en utilisant le formulaire corona simplifié C3.2-travailleur-corona.
Le chômage temporaire pour force majeure « corona » continue à s’appliquer aux travailleurs qui ne sont pas malades mais doivent être mis en quarantaine et aux travailleurs qui ne peuvent pas travailler parce qu’ils doivent s’occuper de leur enfant en raison de la fermeture de l’école ou de la crèche. Dans ce cas, le travailleur doit encore pouvoir présenter à son employeur soit une attestation de quarantaine, soit une attestation de fermeture (sauf s’il s’agit d’une mesure générale émanant d’une communauté). Ces attestations doivent être tenues à la disposition de l’ONEm (pour un éventuel contrôle ultérieur).
L’allocation de chômage temporaire s’élève par ailleurs toujours à 70 % du salaire plafonné (2 754,75 € par mois) et à un supplément de 5,63 € par jour de chômage temporaire, versé par l’ONEm.
Cette réglementation s’applique jusqu’au 30 septembre 2021 inclus.
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