Ces nouveaux systèmes sont spécifiquement conçus pour aider les entreprises en difficulté. Ainsi, contrairement au congé parental corona, seuls les travailleurs d’une entreprise reconnue comme étant en difficulté ou en restructuration à la suite du coronavirus pourront bénéficier du crédit-temps corona et de la fin de carrière corona à partir du 1er juillet 2020. La reconnaissance doit obligatoirement avoir lieu au plus tôt le 1er mars 2020 et au plus tard le 31 décembre 2020.
Le crédit-temps corona n’est pas un droit automatique. Le crédit-temps corona permet aux entreprises reconnues comme étant en difficulté ou en restructuration de proposer à ses travailleurs une interruption partielle à mi-temps ou d’un cinquième afin de réduire leurs prestations pour une période qui ne peut être inférieure à un mois ni supérieure à six mois.
Comme pour le congé parental corona par rapport au congé parental classique, les périodes de suspension par le crédit-temps corona ne sont pas déduites du crédit-temps classique. Enfin, l’allocation est égale au montant en vigueur pour le crédit-temps classique.
L’emploi de fin de carrière corona s’applique aux travailleurs âgés d’au moins 55 ans (au lieu de 60 ans pour le système classique des fins de carrière) et ayant un parcours professionnel d’au moins 25 ans. Il peut être pris sous la forme d’une réduction à mi-temps ou 1/5ème. Les travailleurs peuvent recevoir les allocations d’interruption si leur demande est acceptée pendant la période où l’entreprise est reconnue comme étant en difficulté ou en restructuration. Par dérogation au crédit-temps fin de carrière ordinaire, le crédit-temps fin de carrière corona peut être demandé pour une durée de 1 mois minimum. Il n’y a pas de durée maximale. Cela signifie que le crédit-temps fin de carrière corona peut être demandé jusqu’à l’obtention de la pension.
Vous trouverez plus d’infos et les formulaires de demande sur le site de l’ONEm.
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